Le coeur de ville reste une valeur sûre. En particulier l'Ecusson, qui séduit les nouveaux arrivants et investisseurs. Le quartier a bénéficié de sa rénovation, de l' « effet pétrole »,
c'est-à-dire d'un regain d'intérêt pour un habitat urbain permettant de se déplacer à pied ou avec les transports en commun. La demande reste importante et les prix sont stables. Plus âgée que la
moyenne, la clientèle de l'Ecusson est souvent dotée d'un capital. Elle franchit parfois le cap des 4 000 E/m2. Le gros des ventes récentes oscille entre 3 000 et 3 500 euros.
Moins prestigieux, mais bien desservis par le tramway, Boutonnet et les Beaux-Arts restent très demandés. Le neuf s'y négocie à 3 600 E et l'ancien entre 2 800 et 3 000 E, en légère baisse. Celle-ci
s'explique, selon certains agents immobiliers, par la surcote de ces quartiers ces dernières années et de certains logements parfois atypiques comme les lofts à l'aménagement moyennement réussi.
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Antigone/aubes/richter
Antigone se maintient grâce à ses équipements, et les projets annoncés (réaménagement de l'hôtel de ville et extension de Montpellier à l'est) en feront bientôt un quartier central de la
ville. De quoi conserver un réel attrait. D'autant que nombre d'appartements ont été rénovés. Un 3-pièces de 70 m2 est proposé à 228 000 E, un autre de 97 m2 à 243 000. Avantage du
quartier, des immeubles offrant de bonnes prestations, même si certains sont peu lumineux et les terrasses parfois minuscules. Le quartier est également demandé à la location.
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Les maisons des Aubes continuent d'attirer. L' une d'elles est proposée à 3 000 E/ m2. Du côté de Richter, les quartiers neufs et plutôt réussis se maintiennent bien et les transactions y sont rares, tant
pour les ventes que les locations, très prisées. Mais le seuil des 3 500 E/m2 ne paraît plus vouloir dépasser. Certains agents immobiliers craignent une urbanisation trop dense du quartier qui pourrait, à terme,
rebuter les nouveaux acquéreurs.
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Gare/gambetta/ figuerolles/arceaux
Des aménagements qui tardent, une circulation chaotique, l'impossibilité de se garer, pas encore le tram, sauf à la gare : ces quartiers un moment annoncés comme prometteurs ne séduisent plus vraiment. Beaucoup
d'immeubles sont vétustes et bruyants. Conséquence, les prix se sont stabilisés autour de la gare et baissent à Figuerolles et Gambetta, un temps prisés par les bobos. Il y reste de bonnes affaires à
réaliser, souvent en imaginant des travaux et en étant confiant en l'avenir. Le tram arrivera, en outre, en 2012 à Gambetta. Mais il faut avoir du temps et multiplier les visites, car on y trouve tout et n'importe quoi.
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Les prix demandés pour les grands appartements, parfois de l'ordre de 3 500 E le mètre carré, paraissent bien hauts et peu justifiés au regard des tarifs d'autres quartiers plus séduisants. Heureusement, ces
quartiers sont encore courus à la location. On peut en effet s'y loger nettement moins cher que dans l'Ecusson tout proche.
Aux Arceaux, quartier qui ne manque pas de charme, l'heure est à la baisse après des pics à 3 700 E/m2 dans le neuf et 3 000 dans l' ancien. L'endroit recommence à souffrir d'une mauvaise fréquentation la nuit
tombée.
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Montpellier nord/Quatre-seigneurs/Aiguelongue/ Castelnau/Malbosc
Les quartiers des Hôpitaux et des Facultés demeurent demandés... mais pas à n'importe quel prix. Au-delà de 3 000 E, les acheteurs sont absents. L'heure est à la négociation et à la baisse sur
tous les types de transactions.
A Aiguelongue, quartier coté, le volume de biens disponibles est relativement faible et les prix se maintiennent haut, entre 3 500 et 4 000 E/m2 pour les belles villas et les récents appartements de standing. Mais les petites maisons
désormais un peu anciennes ne trouvent plus preneurs à ce prix.
A Castelnau, l'effet tramway, avec l'arrivée de la deuxième ligne, maintient l'intérêt des acheteurs. Un 3-pièces récent se négocie entre 250 000 et 300 000 E. Les villas avec terrain restent
affichées chères, à 500 000 ou 600 000 E. Mais elles ne se vendent plus à ce prix. Certaines, à plus de 1 million d'euros, font désormais fuir les professionnels !
Au Quatre-Seigneurs, les grandes villas, rares, sont proposées au même prix. Mais dans l'ensemble le quartier, déjà cher, avec une moyenne de 3 000 à 3 500 E/ m2, a vu se stabiliser les tarifs sur tous les types
de biens.
Le récent quartier de Malbosc, encore en devenir, garde des prix stables. Il est apprécié à la location, car proche des facs et des hôpitaux et desservi par le tram. Heureusement, car beaucoup de ses nouveaux
habitants se plaignent d'un manque de places de parking.
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Montpellier Ouest/Mas Drevon/Ovalie/Saint-Jean-de-Védas
Les prix demeurent plus mesurés à l'ouest, qui attire traditionnellement moins. Si les programmes neufs de Richter et Port-Marianne sont partis comme des petits pains, la commercialisation d'Ovalie semble plus difficile. Les
logements neufs baissent de 5 à 10 %. Car le quartier est encore un peu difficile à imaginer et la circulation y fait peur les jours de match de rugby ! Cela pourrait changer avec un nouveau plan de transports en commun et
l'arrivée du tram avenue de Lodève et route de Lavérune.
Près de la Croix d'Argent et de la Chamberte, les maisons de ville avec de petits jardins de 300 à 600 m2 restent demandées. Mais, face aux prétentions de certains vendeurs qui frôlent les 3 000 E/ m2, de nombreux
acquéreurs ont renoncé. En revanche, les villas avec jardin se vendent entre 2 000 et 2 500 E/ m2 et la location continue de bien se porter dans les résidences comme Estanove, aux alentours de 10 E/m2.
A Saint-Jean-de-Védas, aussi reliée par le tram, les villas au-dessus de 3 500 E/m2 ne se vendent plus. La fourchette de prix s'est stabilisée entre 2 500 et 3 000 E/m2.
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Saint-Gély/Saint-Clément/Montferrier/Grabels
La « banlieue » nord attire toujours. Les communes ont su y garder une certaine identité et offrent une tranquillité appréciée de leurs habitants. Comme Saint-Clément, situé hors de
l'agglomération. Les taxes locales sont plus faibles que dans les communes de l'agglomération. Mais il y a moins d'équipements.
Néanmoins, les grandes villas, au-dessus de 500 000 E, situées à Saint-Clément ou Grabels, ne trouvent plus preneurs. Même sur le prestigieux site des Vautes. « A ce prix-là, beaucoup
préfèrent construire exactement ce qu'ils veulent », explique Catherine Bédé, de l'agence Catherine Mamet. Plus au goût actuel, elles pâtissent de la concurrence du neuf. A contrario, les plus petits
produits proposés à 3 000-3 500 E/m2 trouvent preneurs.
Nombreuses offres à Saint-Gély, où les petites villas dans des lotissements denses qui étaient montées à près de 4 000 E/m2 se vendent plus difficilement. Les acheteurs n'hésitant pas
à négocier fortement.
A Montferrier, commune très cotée, les grandes villas avec piscine ne se vendent plus non plus au-dessus de 600 000 E. Situées sur de superbes terrains, elles souffrent de n'être plus au goût du jour.
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Jacou/Clapiers/le Crès
L'effet tramway avait entraîné une hausse des prix de l'ordre de 10 à 15 % selon les observateurs du marché immobilier local, mais il s'est estompé. D'autant que la liaison avec Montpellier est
désespérément lente. Conséquence : mieux vaut prendre la voiture. Si certains lotissements sont réussis, d'autres paraissent bien denses. Les petites villas de 100 m2 avec des terrains moyens ne passent plus la
barre des 300 000 E, et celles qui sont un peu plus grandes, difficilement celle des 350 000 E. Il existe une pléthore de biens sur le marché et les acheteurs en ont pris conscience. Ils hésitent d'autant moins à faire des
propositions très à la baisse que la plupart de ces villas n'ont pas beaucoup de caractère. Il existe cependant de bonnes affaires à réaliser, en particulier en bordure de garrigue ou de bois. Calme garanti.
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Lattes/Maurin/Pérols
La mer est proche, l'autoroute aussi, mais des projets inquiètent toujours, comme le doublement de l'A9, l'arrivée d'une nouvelle voie TGV, les inondations trop fréquentes.... Les prix qui étaient montés haut
dans le sud de Montpellier accusent le coup. En particulier sur les constructions de moyenne qualité qui commencent à dater. « Les villas type méditerranéen, un peu toutes sur le même mode, ne plaisent plus
», confie un agent immobilier. Conséquence, les prix sont retombés entre 3 000 et 3 500 E/m2. Beaucoup de propriétaires trop gourmands ne vendent pas et les stocks grossissent.
A Lattes, les appartements de Port-Ariane demeurent appréciés et restent stables autour de 3 500 E/m2. A Pérols, les petites villas de moins de 100 m2 avec un petit terrain ne franchissent plus la barre des 300 000 E à
la vente.
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Littoral/Palavas/Carnon/la Grande-Motte
Le littoral est toujours cher, avec des tarifs dépassant souvent 4 000 E/m2. Ils peuvent grimper bien plus haut en bordure directe de plage de Palavas, d'autant que les offres sont peu nombreuses. Comme les programmes immobiliers dans le
neuf, distillés au compte-gouttes. Mais les biens ont plus de mal à se vendre ici aussi... faute d'acheteurs fortunés. Il y a donc désormais beaucoup plus d'offres sur les petites surfaces comme les studios-cabines ou les
grands studios, encore affichés souvent à 4 500 E/m2, et qui font désormais l'objet de négociations. Car le parc vieillit et se loue moins bien, en particulier à Carnon et La Grande-Motte. Les prix se stabilisent,
entre 3 000 et 3 500 E pour les biens un peu « passés », davantage pour les logements bien rénovés. A La Grande-Motte, certains quartiers demeurent plus cotés, comme celui du Golf et les environs du port. Mais
l'éloignement de Montpellier fait réfléchir ceux qui craignent une nouvelle flambée pétrolière, faute de transports en commun. Quant aux vues sur la mer, rares et difficiles à trouver, elles sont
toujours très prisées, donc très chères
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